De Las Palmas à Saint Vincent (Cabo Verde)

                        Bonjour à tous nos lecteurs et Amis
            à qui nous souhaitons une très belle année 2016 !!!!

                                                                                              Bertrand, José, Patrick, Thierry

Il est 6 heures du matin, Orly s’éveille… et nous… on a sommeil. Vite, vite nous devons porter les bagages à l’enregistrement. Ouf, tout est passé sans surpoids.

 

 La longue attente commence à Barcelone pour prendre notre correspondance pour Las Palmas.

  



     


 

 

Et pour certains, l’attente est vraiment très, très longue !

  

 

 

 

A l’aéroport de Las Palmas, nous sommes attendus à l’heure comme prévu par notre chauffeur René, dit Mr White, pour nous emmener au port retrouver Ladyd’or, qui a passé les fêtes en solitaire.

 

                          La nuit est déjà tombée sur Las Palmas, mais les préparatifs vont bon train à bord.

 

 

Dès le lendemain matin, les réparations reprennent. Les ajustements des nouveaux taquets se font au millimètre par des mains de maître.

 

 

José comme à son habitude vérifie la qualité de son ouvrage avant la dernière opération de fixation des taquets.

 

 

Pour éviter d’emmener avec nous des œufs de cafard, la douche au vinaigre est obligatoire pour les fruits et légumes afin d’obtenir l’autorisation de monter à bord ! D’ailleurs, le cap’tain est intransigeant et surveille les opérations…

 

 

 Après un bon rinçage, voici le séchage bien mérité de nos précieuses denrées !

 

 

Inquiets, nous attendons le gros des vivres qui nous sont enfin livrées sur le ponton à 22 heures (le départ est prévu le lendemain matin !).

 

 
                                    Que d’eau, que d’eau !!!

 

 

 

Bon, maintenant, y’a plus qu’à… trouver une place pour chaque boîte, conserve, bouteille et paquet. Et éclaircir le carré !!! C’est Thierry qui s’y colle.

 

 

 

Mardi 5 janvier, une photo de famille quelques minutes avant de larguer les amarres pour s’assurer que l’équipage est au complet (merci à la cinquième équipière pour la photo, nous resterons discrets).

 

 

Ladyd’or quitte le port de Las Palmas. Souvenir, souvenir !!

 

 

 

           Nous croisons aussitôt des cargos (ils sont très nombreux dans les parages).

 

 

 Un peu plus tard, alors que l’île de Gran Canare s’éloigne, une silhouette de rêve croise notre route !

 

 

La houle nous a déjà rejoints… Le filet tient bon, tout va bien !

 

 

Et Bertrand s’active aussi en cuisine.

 

 

Notre premier coucher de soleil sur babord à 19h20 UT avant nos premiers quarts de nuit.

 

 

 


 

           Puis sur tribord.

 

Au petit matin, après les quarts de nuit, c’est la bonne humeur qui règne au petit déjeuner !

 

 

Un premier thon a été invité à monter à bord. Il sera remis à l’eau quelques instants plus tard, la prise étant jugée trop petite au goût des pêcheurs !

 

 

 

Voici le complice et ami du marin épris d’électronique et d’informatique : le groupe électrogène !!

 

 

Un peu de détente pour notre cap’tain Patrick, passionné d’informatique… et de films !
 

 

Et ses compères Thierry, José et Bertrand.
 

 

 

 

 

 

La photo parle toute seule : nous naviguons sous spi au 240° !

 

 

Effectivement, l’appel du large a remis les winches en service…

Et ce, pour le plus grand plaisir du spi tout juste ressorti de la soute à voile !

 

Mais également pour le plaisir des yeux : nous pouvons nous livrer à la contemplation de la mer et de ses magnifiques reflets.

 

No comment !!! Le cap’tain aime bien que tout soit ordonné et éclairci à bord !

 

 

Cela lui va même très bien !

 

José se propose de vous faire un fond de l’œil à l’aide de son sextant… en attendant de calculer notre position avec précision.

 

Une chanson toute spéciale pour la route, une chanson dédicacée à notre cap’tain !

 Sur Ladyd’or j’me suis réveillé
John Kanak Kanaka tou la hey
Quelqu’un criait paré à larguer

 John Kanak Kanaka tou la hey

Tou la hey ho tou la hey
John Kanak Kanaka tou la hey

Chez Ti’Beudeff j’me suis fait enrôler

Par le cap’tain qui m’avait saoulé
A bord mon temps je l’passe à étarquer
C’est pas l’cap’tain qui monte les huniers

Par le cap Vert trois fois on a dû passer

Pour r’faire du Rhum, des … et de la bière non de dieu
Mais des baleines on n’en a pas trouvées
Y’a qu’le sale temps qu’on a harponné

Mais aux Antilles l’enfer s’est terminé

Dans les bras d’la goélette la mieux gréée
J’suis heureux avec ma vahiné
C’est pas demain que j’vais m’réembarquer

 John Kanak Kanaka tou la hey

Tou la hey ho tou la hey
John Kanak Kanaka tou la hey

 

Les derniers mots et photos avant la mise à jour du blog de Ladyd’or lors de notre escale toute proche...

 

8h30 UT, le soleil se lève sur babord alors que nous faisons cap sur l’archipel du Cap Vert… à la recherche d’un peu de carburant et d’une boîte postale !

 

 

L’île de Santo Antao se dessine sous le gennaker avec son sommet, Tope de Coroa, qui culmine à 1 979 m.

 
Au déjeuner, Patrick nous fait découvrir le cri de la murène, « fruit » d’une longue tradition familiale (enfin, selon la rumeur…) !

 

 La suite à la prochaine connexion................